Evocations personnelles
ayant généré le site.
Appendice 1 Coup
de tête sur le monde d'aujourd'hui.
Appendice 2 Questions
sur la lutte contre les sectes.
Appendice 3 Coup
de coeur sur le matérialisme laïc.
Aujourd'hui, il est commun de parler de liberté de la presse par exemple, mais est-elle si libre qu'on veut bien le dire ? Suffit-il d'écrire des articles incendiaires et virulents pour parler librement ?
On baillonne les journalistes dès le berceau ( et ce n'est pas une image !). Ceux qui ont le courage et l'ardeur de faire sauter le baillon ont bien du mal à se faire entendre tant on nous a enfoncé des bouchons dans les oreilles, tant on nous habitue à ne pas regarder par soi-même grâce aux oeillères qu'on nous pose dès la naissance.Oh, la chose ne se fait pas d'un seul coup, elle s'installe, si bien qu'on ne peut pas dire que c'est la faute de Mrs Allègre, Chevènement, ... .
C'est comme une partie d'échec, le premier coup se perd dans la nuit de notre histoire. Mais notre roi n'est pas loin d'être mis sérieusement en échec par son advesaire et ceux que je viens de citer en exemple (si l'on peut dire !) ne sont que de sinistres pions qui jouent le jeu où eux-mêmes seront sacrifiés.
Autre
exemple, on nous isole gentiment, chacun dans son cocon, avec le
téléphone mobile ou le web qui deviennent nos interlocuteurs
privilégiés et font croire à chacun qu'il reste
relié aux autres ( cela, c'est le matérialisme).
Dernier exemple (celui-ci est plus idéaliste), la lutte contre les sectes (entre autres) devient le rouleau compresseur qui veut mettre tout, et tous, au même niveau de pensée, au même mode de penser. Nous avons crié haro sur les baudets Ceauscecu et autres Pinochet, mais dans l'état français, dont chacun est fier de la liberté, on fait des lois qui nous invitent à dénoncer les bizzareries de nos voisins, amis, parents, conjoints, ...; des lois qui parlent de sanctionner sous le motif de manipulation mentale avec un champ si large que tout y rentre, la manipulation effective mais pourquoi pas aussi tout partage d'idée, d'idéal, d'idéaux ?! (Attention donc à la lecture de ce texte !)
N'est-ce pas incidieux ?
N'y a-t-il pas là de l'incitation
à la violence ?
à l'égoïsme ?
à l'anarchie ?
au nihilisme ?
au racisme culturel ?
Sommes-nous conscients que, sous de "nobles" intentions (progrés,
protection), on nous étouffe ? Sommes-nous donc voués
à être assistés par des individus prétendant
détenir la vérité unique, maternés par la mère
patrie...
On veut nous protéger malgré nous, mais ce
nous
que va-t-il devenir si on l'empèche de se développer ?
Et qui est ON dans tout ça ?
Qui conduit le rouleau compresseur ?
A chacun sa réponse selon son éthique et les fondements
auxquels il s'abreuve.
Les gens qui nous dirigent sont de moins en moins près des réalités
du peuple. Sortant des grandes écoles, ils se targuent de leurs
études, de leurs diplomes, mais quels liens leurs études
ont-elles à voir avec la vie réelle dans la société ?
Comment le peuple pourra-t-il resaisir le flambeau de la Res
Publica ?
Quand nous restera-t-il encore assez de force pour se dire que la
Vie devrait présider tous nos idéaux en lieu et place
du matérialisme, de l'économie et de la démagogie
ou du racisme éthnique et culturel qui mènent la danse
actuellement ?
Je ne suis pas pour la lutte contre les sectes, cela doit se sentir,
mais je ne suis pas contre la lutte contre les dévoyeurs qui pratiquent
un enseignement par égoïsme en abusant de la naïveté
des gens, naïveté qui ne peut que grandir si l'esprit libre
est garoté à la base, saper dans ses fondements qui forment
l'individualité.
Le problème majeur de cette lutte contre les sectes reste le
suivant :
Qui peut dire qu'il possède la vérité ? Et qui peut s'arroger le droit d'intervenir de force dans une destinée selon des critères qui échappent aux contraintes mêmes de cette destinée ?Mais devons-nous accepter le lessivage pratiqué par certains groupes sur des êtres trop naïfs et sans défense ?
Nous retrouvons là le très épineux problème de l'éducation de l'enfant, éducation qui trop souvent préfère remplir les têtes plutôt que d'aider les coeurs à grandir et à rester forts, car nos enfants sont forts avant d'être éduqués !
En France, tout commence avec l'école,
laïque**
le plus souvent, mais aussi dans bien d'autres écoles qui ont choisi
de suivre le programme public pour ainsi dire imposé par
le ministère (commentaire sans distinction de couleur politique).
Eux-mêmes déjà passés par cette école,
les parents n'ont plus la force ni les moyens d'éduquer et
comptent donc sur l'école pour assumer leur rôle bien trop
souvent. Le système scolaire français, et toute politique
qui soutient ce système, offrent comme nourriture à l'enfant
le pouvoir de se poser le minimun de questions, et non celui de se questionner
: il remplit les têtes (avec des données).
La destinée qu'il provoque est celle d'être placé
sur des rails dont on ne peut plus s'échapper (il n'est tenu
compte que du modèle - voir la racine étymologique
de ce mot:: muid de l'indo européen med qui exprime l'idée
de "prendre avec autorité et réflexion des mesures d'ordre".
Robert-).
Avec un tel système, on ne donne pas à l'enfant, homme
en
devenir et non homme à devenir, une chance de ne pas
faire partie du modèle et d'avoir besoin d'aller à son rythme
avec des possibilités différentes.
Ainsi le manuel reste un ignorant, et l'intellectuel un imbécile
qui ne sait rien faire de ses dix doigts. Les artistes, eux, doivent rester
artistes, souvent avec la connotation d'ignorants rèveurs au sens
pratique bien peu adapté au monde...
Tout ceci est le fruit de l'école laïque et des autres
écoles privées qui suivent les lignes que la première
leur donne.
Or, vu le choix qui est proposé par l'enseignement "normal"
(mais que je qualifie de matérialiste car mécaniste et darwiniste)
et vu le doigt pointé de plus en plus fort sur ce qui n'est pas
dans le choix politique et veut proposer autre chose, nous
sommes nombreux à sortir du moule à 16, 18, 24, 28 ans, ...
(ceux qui y restent le plus longtemps ne semblent les mieux lotis que sur
le plan de la réussite (a)sociale - ou darwinienne - car la sphère
pensante vit mieux que la sphère productive qui la fait vivre :
paradoxal, non ?) .
NOTE:
* : La puissance et le pouvoir
et surtout la puissance du pouvoir qui permet à
l'état au nom d'une liberté soi-disant individuelle (dont
l'état fonde les bases) de faire table rase de tout ce qui peut
nuire à cette dite liberté. On peut noter que le système
français se targue d'être le dépositaire des valeurs
de la révolution (Liberté, Egalité, Fraternité)
mais qu'il les met à sa sauce comme Farine, Farine et Farine !)
Heureusement, il existe dans ce peuple qui veut s'étouffer
lui-même - voir le processus électoral binaire, pour ou contre
mais les blancs ne sont pas considérés - énormément
d'individus qui se battent pour les vrais valeurs, les uns pour la Liberté
de culture individuelle, d'autres pour l'Egalité en droit
de tous les individus face au système qui les unit sous le drapeau
de la nation, et d'autres encore pour essayer d'amener au titre de la Fraternité
une conscience planétaire que tous les hommes devraient avoir les
mêmes égards et des possibilités identiques face aux
conditions de vie : si je pense en frère, j'agis en frère !
C'est à dire, ni darwinisme, ni lamarckisme mais humanisme...
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** Ecole laïque
Attention, il n'est fait ici le procés d'aucune
personne en tant qu'individu (ce qui serait contraire à ma démarche).
Et je regrette de pointer du doigt ce qui représente pour certains
la plus belle cause à défendre , mais je ne les vise pas.
Il s'agit là d'un apport autour de l'idée de laïcité
telle que je la perçois.
Derrière ce mot "laïc", je mets l'idée
perceptible globale que l'on peut tirer de l'enseignement français
dit laïc auquel il n'est pas inutile d'ajouter tout une partie du
secteur privé, partie qui, malgré une étiquette morale,
est prisonnère du système d'association avec l'état
qui la prive de la liberté d'échapper à certaines
contraintes telles que le programme public sait l'imposer au titre de la
très vénérable valeur de l'égalité des
chances sans doute.
Il est effectivement possible de mettre le niveau d'égalité
où l'on veut ! Donc je veux bien qu'on me dise où se
trouve l'égalité dans le système scolaire français
: dans la lutte du plus fort sur le faible (darwinisme) ou dans le
mot uniformisation (lamarckisme) ?...
Chèrement acquise, l'école laïque a
eu le malheur de ne pas s'appeler ( ni de savoir être ) libre.
Elle n'a guère de chance de progresser (regardez les réformes)
tant qu'elle reste fille de ministère...
L'éducation scolaire est partie d'une idée
noble de Charlemagne (école pour tous).
Aujourd'hui la sclérose chronique qui habite la
sphère laïque professe un enseignement uniquement pro-intellectuel
où la sensibilité et l'individualité
doivent souscrire de fait à une politique qui les exclut ou les
remise à des sous-valeurs.
Entre l'an 800 et l'an 2000 beaucoup d'eau a coulé
avec dans son flot le duel Clergé/Anticlergé.
Il est à la charge du secteur privé d'obédience
catholique (entre autres) d'avoir ouvert son champ d'étude dans
une direction essentiellement matérialiste
( ayant enseigné dans ce secteur, c'en est même à un
tel point que je me suis demander comment il conçoit Dieu et même
s'il le conçoit !). En effet celui-ci ayant voulu jouer contrepoids
en enseignant une certaine religion (et non religiosité) ne se place
que comme une alternative présentnat une sorte de caution morale
à une sohère particulière de la société.
Laïc vient de laïkos en grec qui veut dire "du peuple" et non "pour le peuple", mais on a omis que le peuple est fait de 1000 couleurs surtout aujourd'hui.
L'école laïque est-elle une école qu'on doit établir pour le peuple (avec ce que cela peut avoir de bas pour certain qui oublient qu'ils en font partie ) ?
Ou bien devrait-elle émaner du peuple et, en ce cas, elle serait de 1000 formes culturelles auxquelles chacun serait libre d'adhérer ou non ?
Dans le monde dual du dieu ou du diable auxquels elle
ne croit pas, la laïcité a choisi de renier Dieu ( !). Il est
à noter que les religions (tout comme l'art !) sont tout de même
enseignées, au même titre que la chimie par exemple, c'est
à dire non comme expérience intime mais objet de "culture",
d'enseignement, choses que l'on apprend parce qu'il faut savoir
et non chose que l'on approche pour pouvoir connaître et faire
un choix.
Or le mot Libre ne nous place-t-il pas entre entre
le dieu extraterrestre et le diable intraterrestre ? Les hommes ne sont
ni dans les profondeurs, ni dans les espaces intersidéraux. Ils
s'appuient sur les unes pour partager entre eux l'air dans la mince couche
de l'atmosphère qui soutient les autres. Le divin est avec nous,
et nous sommes parcelle du divin.
Lui nous laisse toute la liberté (individuelle)
de le trouver, le rencontrer, l'approcher, voire de le renier à
partir de soi mais il faut encore que nous ayons été ouverts
au religieux dans la vie quotidienne, et non avoir été amener
à le nier purement et simplement parce qu'il n'est pas "tangible"....Retour
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